De nombreux individus cherchant des images pour leur entreprise ou projet se tournent vers des “sites de photos gratuites”. Ces derniers proposent en effet des images de qualité acceptable. Certains recherchent également sur Google Images, pensant que les images indexées sont libres d’utilisation. Cependant, ces pratiques comportent de nombreux risques juridiques importants. Les banques d’images gratuites sur le web sont souvent non conformes.. Elles rendent les images non utilisables en toute sécurité dans vos projets. Dans cet article, découvrez les raisons pour lesquelles les photos gratuites sur le web sont dangereuses et comment éviter les problèmes juridiques liés à leur utilisation.
Quel est le risque des banques d’images libres de droits ?
Internet regorge de banques d’images proposant des images gratuites, que vous pouvez télécharger et utiliser gratuitement dans vos créations. Pour tout créatif ou propriétaire d’entreprise travaillant avec un budget réduit, et même pour ceux qui aiment simplement avoir une chance d’économiser de l’argent, ces sites sont très tentants. Les images sont pour la plupart de qualité moyenne. Vous pouvez donc penser que c’est le meilleur moyen d’obtenir des visuels sans dépenser.
Ces sites proposent généralement des images sous une licence qui permet de les utiliser sans payer de droits. Souvent c’est l’une des variantes de la licence Creative Commons. Certains exigent que vous créditiez le site, l’auteur ou les deux. Or, tous indiquent que vous pouvez télécharger et utiliser les images gratuitement, même à des fins commerciales.
Où est donc le problème ?
À la base : dans les images. Vous vous souvenez que nous avons dit que seul le propriétaire du droit d’auteur peut accorder l’autorisation d’utiliser une image ? Eh bien, la majorité de ces hubs de photos gratuites ne contrôlent pas le statut juridique des images qu’ils proposent. La plupart d’entre eux permettent aux utilisateurs de télécharger des images pour un usage gratuit. Principalement parce qu’ils n’ont pas assez de ressources pour le faire.
Si la personne qui les a téléchargées n’est pas titulaire du droit d’auteur, la licence gratuite n’est pas valable. Vous pourriez alors être poursuivi par le propriétaire s’il découvre que vous utilisez sa photo. Et ce n’est qu’un début.
Pour qu’une image puisse être utilisée en toute sécurité à des fins commerciales, tous les droits doivent être libérés. Le droit d’auteur sur l’image n’est que l’un d’entre eux. Si la photo comporte des personnes, chacune d’entre elles doit signer un document de décharge de modèle autorisant l’utilisation de sa ressemblance. Il en va de même pour la propriété privée, y compris les marques, les dessins spécifiques et même les points de repère. Lorsque ces droits ne sont pas libérés, même si le titulaire du droit d’auteur a donné l’autorisation d’utiliser la photo gratuitement, vous pouvez rencontrer des problèmes juridiques. Vous pouvez être poursuivi par un modèle qui n’a jamais consenti à ce que son image soit utilisée à des fins commerciales, par exemple.
Comment éviter le risque des photos gratuites ?
Si votre budget vous oblige à trouver des images dont l’utilisation est légale mais gratuite, vous pouvez le faire, mais sachez que cela vous demandera plus de temps et d’efforts que de simplement chercher et télécharger.
En fait, lorsque vous trouvez une photo qui correspond à vos besoins, c’est à vous de faire vos devoirs : faire des recherches pour trouver le propriétaire du droit d’auteur et vous assurer que toutes les autorisations sont en place pour l’utilisation que vous souhaitez en faire.
Un moyen plus facile est de passer par les agences de photos de stock. Certaines d’entre elles incluent une section “photo gratuite” sur leurs plateformes, en tant que service bonus pour les clients. En tant que professionnels des licences d’images, ces agences examinent toutes les images pour s’assurer qu’elles peuvent être utilisées. Bien sûr, l’offre gratuite est limitée, mais si vous avez de la chance, vous trouverez ce que vous cherchez et vous vous épargnerez les tracas de la vérification des droits d’auteur et des autorisations.
